Phase IV, Saul Bass (1974)

Phase_IV

Suite à un événement cosmique inexpliquée, toutes les espèces de fourmis du désert de l’Arizona, alors en compétition, se mettent à coopérer. Ce qui provoque une disparition brutale des autres espèces d’insectes. Inquiet, un entomologiste anglais, le docteur Ernest D. Hubbs, et un scientifique américain spécialiste de la « théorie des jeux », s’installent dans une base hyper-sophistiquée en plein cœur du désert pour mesurer quelle est l’étendue de la menace. Rapidement, ils subodorent que l’humanité est en danger.

J’étais enfant (je suis né en 1971), la première fois que j’ai vu l’affiche de Phase IV, je ne me souviens plus du contexte, mais je me souviens de cette fourmi sortant d’une main tétanisée ou crispée dans la mort (l’intelligence de ruche confrontée au pouce opposable). Beaucoup plus tard, j’ai réussi à louer le film en VHS, aidé dans ma démarche par ma mère qui avait vu le film à sa sortie et l’avait trouve très bien. Il est raisonnable de penser que la première fois que j’ai vu Phase IV, je n’ai absolument rien compris. Mais ça m’a plu. C’était différent, fascinant. Puis je l’ai revu, plusieurs fois. Sans jamais être déçu.

Récemment, je me suis mis en quête d’un DVD ou d’un blu-ray, pour le revoir dans de bonnes conditions. Ce fut assez facile, le commerce en ligne nous aide en cela, mais pas totalement satisfaisant, car il n’existe aucune édition française. Ne voyant pas trop ce que le format blu-ray pouvait apporter, je me suis procuré le DVD allemand qui a l’avantage d’avoir des sous-titres anglais (mais pas de sous-titres français).

Phase IV, qui fait parfois « fauché » (les effets spéciaux ne sont pas toujours raccords), qui fait très « années 70 », reste terriblement fascinant, impressionnant par moments.

C’est le seul long-métrage de Saul Bass, génial « graphic designer » de quelques uns des génériques les plus réussis de l’histoire du cinéma.

L’art de Saul Bass

 

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