Catégorie : Musique
Thunderstruck : Vladimir n’a qu’à bien se tenir
Dead can dance – The Host of Seraphim
🎤
Lords of chaos m’a rappelé à quel point j’ai écouté et écouté cette chanson à une époque. Je me souviens avoir acheté ce CD et d’autres du même label, à cause de leurs jaquettes sublimes chez un disquaire de Nice spécialisé en gothique et métal.
Bob Dylan | Hurrican (take 1)
The Good, the Bad and the Ugly – orchestre national du Danemark
Je trouve ça excellent de le « voir » avec tous les musiciens impliqués.
Wish you were here
Quand un de mes groupes préférés reprend une de mes chansons préférées.
David Bowie / Klaus Nomi / Joey Arias – The man who sold the world
Enjoy…
Connaissez-vous Timbuk 3 ?
Découvert en regardant Mort à l’arrivée, celui avec Denis Quaid… Un groupe qui mérite un petit focus. Dont acte.
Too much sex not enough affection :
The future’s so bright :
Life is hard :
Standard white Jesus :
Une petite interview + un live
Pat MacDonald en solo
Bury my heart at Wounded Knee, Yves Simoneau (2007)
Bury my heart at Wounded Knee est un long téléfilm HBO de plus de deux heures, évidemment inspiré du livre de Dee Alexander Brown (Albin Michel « Terre d’Amérique »), Enterre mon coeur à Wounded Knee, une histoire américaine (1860-1890). Mais l’ouvrage de Brown n’est pas la seule source du scénario, puisqu’il raconte aussi la vie de Charles Eastman.
Le film commence avec le massacre de Little Big Horn (25 et 26 juin 1876) où le général Custer et 267 de ses hommes périrent. Il se termine avec le massacre de Wounded Knee (29 décembre 1890) où environ deux cents indiens Lakota, hommes, femmes et enfants, furent tués par la cavalerie américaine.
On y suit plusieurs destins, mais en particulier celui de trois hommes (les guerres Indiennes, et ça ne surprendra personne, fut avant tout une affaire d’hommes) : Charles Eastman, médecin d’origine amérindienne ; le sénateur Henry Laurens Dawes (interprété par Aidan Quinn) ; le chef Sitting Bull (interprété par August Schellenberg).
Comme souvent chez HBO, le spectacle est éprouvant : scalp, blessures, corps gelés, enterrement d’enfants. Ici, il est question d’horreurs variées, de massacres, mais de maladie aussi, de racisme, de mesquinerie, de déchéance(s). Et de gens qui se trompent. Malgré toute sa bonne volonté, le sénateur Dawes apparaît comme l’homme par qui l’horreur arrive. Il croit aider les Amérindiens, il les enterre vivant, dans les réserves. Deux conceptions du monde, inconciliables, sont entrées en collision. Et encore aujourd’hui, les dégâts sont visibles (il suffit de visiter n’importe quelle réserve indienne pour s’en convaincre). Le scénario n’épargne personne, ni la lâcheté des uns, ni la cruauté des autres, ni la mesquinerie. Tout y passe : l’attrait de Sitting Bull pour la célébrité ; les bouteilles d’huile de foie de morue avalées avec avidité, car elles contiennent un tout petit peu d’alcool ; les horreurs perpétrées par les deux camps.
Le téléfilm n’est pas exempt de défauts, notamment en termes de réalisation, un brin forcée. Il passe un peu vite sur le mouvement Ghost Dance. On en retient une scène qui dit tout : un bœuf est lâché dans un corral, un Indien le prend en chasse à cheval et le tue avec sa carabine Winchester. Une forme d’aumône. Voilà la chasse que les Blancs offrent aux Indiens, après que les premiers ont volé les terres auxquelles les seconds pensaient appartenir… et non l’inverse. Tout ça, pour l’or des Black Hills.
Comme toujours, l’or n’est jamais très loin.
R.I.P – Dolores O’Riordan