Pour une poignée de films | 13/08/21

The Tax Collector est un film de David Ayer sur les gangs de Los Angeles (réels et fictifs). On y suit David, un collecteur, incarné par Bobby Soto. David est le fils de Wizard, un chef de gang emprisonné pour de nombreuses années. Il ramasse l’argent des autres gangs pour son père et, de temps à autre, il règle un conflit entre différentes factions. David est accompagné par un porte-flingue non-latino, Creeper (Shia LaBoeuf) et franchement si vous pensiez que Shia LaBoeuf n’est pas un acteur, ce film risque bien de vous faire changer d’avis. Tout roule à peu près jusqu’à ce qu’un gangster mexicain débarque à L.A, Conejo, et décide de récupérer un morceau du territoire de Wizard. Le fils se montrera-t-il digne de la réputation de son père ?

J’aurais adoré aimer ce film, mais il n’est pas totalement convaincant. Son principal soucis, c’est son rythme : la première partie d’exposition est assez lente, longue, un peu lancinante. Faut s’accrocher. C’est d’ailleurs assez surprenant, à tel point c’est presque documentaire/naturaliste. Passée cette première moitié, le film s’emballe, part dans une direction inattendue et monte en puissance jusqu’aux dernières scènes, très impressionnantes. Mais la principale force du film reste son propos, la relation entre David et son père Wizard. Décidément David Ayer est un réalisateur très intéressant.

Rayburn un ancien chasseur a créé en hommage à sa fille un sanctuaire dans la forêt du Minnesota, non loin de la bourgade d’Echo Falls. Sa fille a disparu depuis cinq ans et la responsabilité le consume, lui a tout coûté ou presque. Un jour, une autre jeune femme est retrouvée morte non loin, tuée avec un atlatl (un propulseur de grosses flèches). Non seulement la shériff du coin va se mettre aux trousses du tueur (elle soupçonne un Amérindien de la proche réserve), mais aussi Rayburn qui a surpris le chasseur de jeunes filles sur ses terres.

Autre film que j’aurais aimé adorer. Nikolaj Coster-Waldau est impeccable en chasseur repenti, alcoolique et hanté par la disparition de sa fille. Le reste du casting est pas mal non plus. Les décors sont superbes, il y a une vraie ambiance, mais le film s’autodétruit assez rapidement. La shériff prend une décision surprenante et Rayburn (qui en est la victime) prend ensuite une décision encore plus surprenante. Au-delà de cette scène-pivot, la mécanique du film se met à patiner et les motivations du tueur/chasseur peinent à convaincre. Dommage. Bon, on passe quand même un bon moment à condition de ne pas être trop exigeant.

Les Américains (gendarmes du monde) interviennent en Moldavie pour mettre fin à une insurrection, mais tout part en sucette quand ils sont attaqués (et massacrés) par des ennemis invisibles et invincibles. Les gens du cru parlent des fantômes de la guerre, mais pour l’ingénieur Clyne, il y a forcément une explication scientifique… car les fantômes ça n’existe pas.

Bon, celui-là, je ne sais pas trop par où le prendre sans spolier à mort. C’est un film d’action, une sorte de Chute du faucon noir avec un ennemi invisible surpuissant. Bon, avant de lancer le machin, on se dit pourquoi pas. Puis, au bout d’une heure, le film part dans le portnawak scientifique total et là, j’avoue, j’ai totalement décroché et je me suis mis à glousser régulièrement (la nature de l’ennemi, la transformation des armes des soldats en quelques heures, etc). Ça a un côté patriotique d’outre-tombe un brin pathétique. Beaucoup d’argent dépensé (70 millions de dollars) pour pas grand chose.

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