Eli, Ciaran Foy (2019)

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Eli a une maladie auto-immune.
Il vit dans une bulle hermétique, couvé par sa mère qui l’adore, aimé par un père un poil plus distant.
Ils ont trouvé un remède possible pour leur fils, ils y ont mis tout leur argent et le conduisent jusqu’à la clinique du docteur Horn dont Eli sera à ce moment-là le seul patient.
Là, Eli commence à voir des fantômes et n’a qu’une envie : se barrer.
D’autant plus que le traitement médical (thérapie génique) auquel il est soumis lui semble totalement inhumain. Le Dr Horn n’est visiblement pas une grande fan de l’anesthésie générale…

Bon je n’avais pas aimé Citadel du même réalisateur, ce n’est pas celui-là qui va me réconcilier.

Disons que la première heure est plutôt tenue, même si je me suis pas mal ennuyé et puis le film change complètement de paradigme, bascule dans un autre genre et je l’ai trouvé alors rigolo / ridicule mais distrayant.

A partir de cet endroit, je spoile à mort… Vous voilà prévenus.

Donc la grosse révélation du film (qui ne fonctionne pas vraiment, pour un tas de raisons), c’est qu’Eli n’est pas atteint d’une maladie auto-immune, il est le fils du Diable. Maman a fait une grosse bêtise et Papa a un peu de mal à la pardonner. Le docteur Horn (hommage aux Thorn de La Malédiction ?) n’est pas le docteur Horn, mais la sœur Horn d’une étrange congrégation pseudo-catholique (ça ne sera jamais expliqué / développé). Et alors, frappé par la vérité, le si gentil et docile Eli se transforme en superméchant façon Brightburn. Éclats de rire assurés, pas sûr que c’était ce que souhaitait le réalisateur.