
Un couple et leur fils bravent la neige pour passer quelque jours dans la nature sauvage. En route, ils renversent un cerf poursuivi par des chasseurs qui mettent à mort l’animal. La situation s’envenime et le père de famille embourbe sa voiture. Plutôt que de demander l’aide des chasseurs, il appelle une dépanneuse et met le doigt dans un engrenage qui risque bien d’amener sa famille vers le drame.
Wendigo est un film d’horreur très étrange, au scénario étonnant car il ne joue pas tellement sur la figure du monstre, du dieu, du Wendigo, mais plutôt sur l’opposition entre une famille new-yorkaise de la classe moyenne supérieure et les « gens du coin ». Il est très décevant en cela, le wendigo, sa légende, tout ça est relégué en arrière-fond et n’a au final pas tellement d’importance, même si cela donne lieu à une des scènes les plus réussies du film.
La réalisation est calamiteuse et les acteurs, pleins de volonté, ont bien du mal à donner corps à leurs personnages.
On peut aisément s’abstenir.
Un peu dans le même genre, Aucun homme ni dieu est terriblement plus convaincant.
Basée sur la même mythologie, la nouvelle Dark Warm Heart de Rich Larson est excellente. Je ne sais pas si elle est au sommaire du recueil des Béliaux.
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