Man on high heels – Jang Jin (2014)

Man_On_High_Heels

Seoul.
De nos jours.
Ji-wook (Cha Seung-won) est un flic aux méthodes particulièrement violentes et douteuses. Couvert de cicatrices, les os rafistolés avec des plaques métalliques, il est surnommé « l’homme qui valait trois milliards » par ses collègues. Ji-wook, grand pour un Coréen, fin, tout en muscles, privilégie les couteaux aux armes à feu et quand il intervient quelque part… le sang gicle à flots. Mais Ji-wook a aussi un secret : il prend des hormones (son collègue croit à tort qu’il se drogue à l’héroïne) et s’apprête à changer de sexe.
Ayant pourtant démissionné pour vivre sa transformation dans le calme, Ji-wook va être rattrapé par sa dernière affaire.

Après une heure de film en faux rythme, un peu lancinante mais toujours intéressante, toutes les pièces de l’échiquier sont en place et la deuxième partie (qui s’ouvre avec un des pires meurtres de l’histoire du cinéma – autant être prévenu) atteint des sommets dans la tension, l’émotion, le tragique, le comique, l’horreur frontale.
C’est alors les montagnes russes, quasiment un enchaînement de « morceaux de bravoure » sans répit.

Si Man on high heels n’est pas exempt de petits défauts (des problèmes de raccord dans les scènes d’action notamment) on prend ce film dans la gueule jusqu’aux ultimes scènes, apparemment très douces, mais d’une ambiguïté indéniable.

Je l’avais déjà vu une fois, je l’ai revu cette semaine avec plaisir.

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