Depuis la mort de son père, le jeune Martin (Gabriel Bateman) vit dans une grande maison lugubre avec sa mère Sophie. Sophie (Maria Bello) a de sérieux problèmes psychiatriques, surtout depuis qu’elle a arrêté ses « vitamines ». Martin a peur du noir, il se couche toutes les lumières allumées, il ne dort pas chez lui, s’endort en cours, à plusieurs reprises, ce qui oblige l’infirmière scolaire à contacter sa demi-soeur, Rebecca (Teresa Palmer). La dernière fois que sa mère a eu de graves problèmes, Rebecca a fui, maintenant elle va décider d’affronter ce qui se cache dans le noir.
A priori rien de neuf sous le soleil (ou plutôt dans les ténèbres), mais ce petit film (4,5 millions de budget pour 89 millions de recettes mondiales) a une vraie qualité : il ne prend pas les spectateurs pour des cons. Il n’y a pas de twist idiot, pas de manipulation scénaristique. Comme dans Halloween de John Carpenter, le réalisateur confronte des gens ordinaires à un phénomène extraordinaire. C’est simple, les personnages sont plutôt attachants. Il y a de vrais moments de tension.
Maria Bello est très convaincante. Tout ce qui a attrait à son séjour en hôpital psychiatrique est très réussi.
J’ai passé un bon moment. Sans doute le plaisir rare de se voir proposer une histoire d’horreur très pure, très simple.