Halloween.
Dans une petite ville américaine, la fête va battre son plein. Des enfants cherchent des bonbons. Un homme veut montrer à son fils comment on sculpte un sale visage (sur une citrouille ? pas sûr). Des filles ont débarqué en ville, elles cherchent des hommes, des vrais ; pour l’une d’entre elles, un peu nerveuse, ce sera la première fois. Des enfants ont décidé de se rendre sur le lieu d’une terrible tragédie. Un vieil homme (Brian Cox), lié à la sus-dite tragédie, ignore que son heure est venue. Toutes ces histoires se mêlent, se superposent, divergent, racontent une soirée d’Halloween que vous n’oublierez jamais.
Dans une ambiance qui rappelle le Creepshow de George A. Romero (indisponble en blu-ray et franchement ça frise le scandale !), Trick’r treat de Michael Dougherty est un petit film d’horreur plein de vrais morceaux de comédie et plein de vrais grumeaux de sale esprit (qu’on croyait presque mort, Eli Roth mis à part). Sans parler des clins d’œil – très réussis – à certains classiques, comme le Halloween de John Carpenter.
Le film est un modèle de construction scénaristique, une diabolique mécanisme d’horlogerie qui vous incitera à le revoir pour identifier les « aiguillages » où se croisent puis divergent les différentes petites histoires qui le composent.
J’ai été agréablement surpris ; pour peu qu’on aime les films d’horreur on passe un super moment.