I’ll follow you down / Le chemin du passé

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Un scientifique de haut-vol (Rufus Sewell), disparaît peu après son arrivée à Princeton. A l’aéroport de Toronto, sa femme (Gillian Anderson) et son fils Erol l’attendent, puis le cherchent, essayent de comprendre le mystère de cette disparition. Douze ans plus tard, Erol (Haley Joel Osment), devenu un brillant étudiant en physique, retrouve la trace de son père, dans un journal de 1946 : il a été assassiné dans une ruelle.

I’ll follow you down est un film de science-fiction sans effets spéciaux, sans explosions, sans fusillades à la con. C’est loin d’être un film parfait, mais il compense ses petites faiblesses budgétaires (et scénaristiques) par une galerie de personnages « réels », complexes, vivants.

Erol est supposé être un génie et j’avoue que la façon dont il résout tous les problèmes que pose le voyage dans le temps de son père est tellement inattendue que ça m’a laissé comme deux ronds de flanc. Tout le film semble construit pour arriver à cette scène, ce climax. Et, ma foi, sur ce plan, c’est très réussi.

Moins frappadingue que l’excellent Safety not garateed de Colin Trevorrow, moins romance à l’eau de rose que Quelque part dans le temps, moins tire-bouchonné que Primer, I’ll follow you down est un chouette petit film de SF qui mérite qu’on lui donne sa chance. Il contient d’excellentes idées de SF, mais ce n’est pas là où il excelle, c’est un film qui nous montre cruellement à quel point il est difficile de concilier deux vies qu’on souhaite évidemment réussies: sa vie personnelle et sa vie professionnelle.