The Leftovers – this is the end, my friend

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Troisième et dernière saison de The Leftovers.

Plus plaisante que la deuxième, même s’il y a beaucoup à reprocher.

Alors que le père de Kevin se trouve en Australie pour tenter de sauver le monde (à sa manière), par une étrange coïncidence Nora accepte de se rendre en Australie elle-aussi, pour tenter de mettre fin à ses souffrances psychologiques. Kevin (devenu le chef de la police de Jarden) lui propose alors de l’accompagner. Ce qu’elle accepte après lui avoir menti sur le but réel de son voyage.

L’épisode 3, hommage limpide au Walkabout de Nicolas Roeg (jusqu’à la scène de suicide à côté d’une coccinelle Volkswagen) est excellent, de bout en bout. Le reste est moins bon, mais réserve quelques bons moments. Le dernier épisode est plutôt réussi ; mais s’il boucle une partie de l’intrigue, il laisse en plan toute une autre partie, loin d’être secondaire, dont on ne connaîtra jamais le dernier mot. Le procédé rappelle l’arnaque Lost (« on vous a pris pour des cons, mais ne nous en voulez pas trop, on s’améliore lentement mais on s’améliore).

Sinon HBO fait du HBO : ils mettent des quéquettes et des foufounes un peu partout parce qu’ils sont HBO, mouais, less is perhaps more ; et le scan à zizis de l’épisode 7 est sans doute le comble du ridicule dans une série qui ne manque certes pas de moments ridicules.

The leftovers aurait pu être une série super chouette si la syndrome Lost ne l’avait pas frappé de plein fouet.

Quand émotion rime avec bidon, ce dont on se souvient c’est du chant du bidon.