Le Vent de la violence, Ralph Nelson (1975)


C’est une adaptation du roman de Peter Driscoll, La Conspiration Wilby, autrefois publié chez Fayard. D’ailleurs le titre VO c’estThe Wilby Conspiration (quelle surprise !) qui est beaucoup plus proche du film que le titre français, particulièrement idiot.
On est en plein Apartheid. Une avocate réussit à faire relâcher un activiste noir (Sidney Poitier). Accompagnée de son amant (Michael Caine), elle propose à son client d’aller fêter ça avec une coupe de champagne. Sur le chemin, ils sont arrêtés par des policiers bornés. Michael Caine résiste, scandalisé par l’attitude des policiers, et « signe leur arrêt de mort à tous les trois ». En fuite, les deux hommes décident de faire ensemble la route jusqu’à Johannesburg (1500 km depuis Le Cap).
Ils sont poursuivis par un afrikaner retors, le Major Horn interprété par Nicol Williamson, le Merlin d’Excalibur.
C’est peut-être pas un grand film, mais j’ai trouvé que c’était vraiment très chouette, qu’il y avait de nos jours quasiment plus de films d’aventure de ce genre. Il y a quelques morceaux de bravoure « africains » et j’avoue que la fin m’a laissé comme deux ronds de flan.
C’est du Ralph Nelson (Soldat Bleu), le ton est particulier, on oscille entre la comédie et l’horreur sociale pure et dure.
(Easter egg : Rutger Haueur est le cocu de l’histoire, et il est… mortel dans le rôle.)

Je conseille.

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