1855. Les territoires. L’ouest. Trois femmes perdent la raison. Il est décidé de les amener (en chariot) au révérend Carter dans l’Iowa. Mais personne ne veut se charger de la tâche, longue et dangereuse. Mary Bee Cuddy a 31 ans, elle en fait 50, elle vit seule dans sa ferme, elle cherche (sans trouver) un mari, un père pour ses futurs enfants. Elle décide de se charger de cette tâche dont les hommes du coin ne veulent pas.
Alors qu’elle s’apprête à partir, elle sauve George Briggs (Tommy Lee Jones) de la pendaison. Ensemble, avec leur trois folles, ils prennent la route de l’est.
The Homesman est un western âpre, dramatique, dans la grande tradition de La Porte du Paradis, le plus grand film de tous les temps, on ne le dira jamais assez. Ou des Proies de Don Siegel. Ou plus proche de nous Impitoyable de Clint Eastwood. Tout y impressionnant, le scénario, l’interprétation des actrices, la photo. C’est aussi un film d’une cruauté presque insoutenable. On passe sans cesse du rire (il y a des moment très drôles) à la nausée (il y a des moment très durs).
The Homesman est tout simplement magistral (et il faut absolument le voir en VO).
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