Ash, Pablo et Kelly sont de retour, pour lutter contre les deadlites et essayer de renvoyer le Necronomicon aux enfers. Tout commence à Jacksonville où Ruby (Lucy Lawless) demande de l’aide à Ash, ce qui ne manque pas de piquant. Et donc voilà tout ce petit monde sur la route d’Elk Grove, où tout a commencé, où Ash (considéré comme un dangereux serial killer) va entre autres retrouver son père (Lee Majors, sous viagra) et divers amours de jeunesse.
Excessif, régressif pour le moins, totalement de mauvais goût, franchement immonde, traversé par d’invraisemblables délires caca-prout, cette seconde saison ne nous épargne rien, y compris un headfucking sur un cadavre dont l’immense pénis arbore un Prince Albert (c’est au début, donc ce n’est pas probablement pas du spoil). Au-delà de (ou grâce à) toutes ces outrances, la série reste drôle. Les acteurs ne se prennent pas au sérieux, en font des tonnes (voire des mégatonnes) et jouent volontairement avec leur image (Lee Majors en vieux qui saute sur tout ce qui bouge, Lucy Lawless embrassant une femme). Les scénarios sont capillotractés, pleins d’incohérences diverses et variées, mais parfois aussi extrêmement inventifs. Sur la fin de la saison, les scénaristes jouent un peu trop la carte du fan service en revenant sur un lieu emblématique de la franchise (je n’en dis pas davantage).
On notera la présence de Ted Raimi (frère de) dans cette saison 2 qui incarne un barman vétéran de la guerre du Golfe complètement taré et qui semble défoncé en permanence (il est plutôt hilarant).
C’est con, ce n’est peut-être pas aussi bon que c’est con, mais c’est quand même bon.