Bloodstar, Richard Corben, d’après Robert E. Howard (Delirium)


Résumé éditeur :

BLOODSTAR, le chef-d’œuvre de fantasy de Richard CORBEN d’après Robert E. HOWARD

BLOODSTAR est inspiré de la nouvelle La Vallée du Ver, de Robert E. HOWARD, initialement publiée en février 1934 dans le magazine « pulp » Weird Tales.

Transposée par Richard CORBEN dans un univers post-apocalyptique où les hommes sont retombés dans la barbarie et ont oublié toute trace de notre civilisation, cette œuvre raconte l’épopée de BLOODSTAR, farouche guerrier du peuple des Aesirs, et des épreuves dressées sur son chemin par les hommes et une nature impitoyable, qu’il affrontera pour écrire sa légende.


Critique :

Commençons par le commencement :

Je soutiens autant que je peux le travail incroyable que font les éditions Délirium autour de l’œuvre de Richard Corben, mais comme souvent avec Corben, l’intérêt se résume vite à son dessin, reconnaissable au premier coup d’œil, et à son talent pour le découpage, car pour le reste Bloodstar ne brille ni pas son originalité ni par son scénario linéaire.

Après un prologue (un peu ridicule, il faut le reconnaître) ajouté par Corben pour transformer l’histoire de fantasy d’Howard en récit post-apocalyptique, nous suivons le destin de Bloodstar homme amoureux d’une femme qui lui est interdite, chasseur un brin téméraire (tiens, on dirait les traces d’un tigre à dents de sabre de fort grande taille, et si on allait vérifier) et sorte de Messie inutile.

Tout ça est donc très simple, voire simpliste et les tartines de textes qui paraphrasent bien souvent ce qu’on voit à l’image montrent bien qu’il s’agit en fait d’une BD des années cinquante réalisée dans les années soixante-dix. Un anti-paradoxe temporel, en bon français.

Après, reste le dessin, et là je continue album après album à être plus que convaincu. Putain, que c’est fort !

Il me manque encore un ou eux Corben à ma collection, mais je vois que Delirium les a réédités. Il faut aussi noter la qualité de fabrication de leurs éditions. Le top du top, que je rangerais dans la même catégorie que Cornélius – autre éditeur de BD que je soutiens autant que possible.

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