
Alors qu’elle travaille sur le télescope de Michigan State, la doctorante Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence, très bien) découvre une comète qui portera bientôt son nom. Elle demande au professeur Mindy (Leonardo Di Caprio, hilarant) de valider sa découverte. Il fait et refait les calculs, la comète heurtera la terre dans environ six mois. Invités à la Maison Blanche, les deux savants de troisième ordre en informent la présidente (Meryl Streep qui fait très bien Donald Trump en jupons). Celle-ci juge qu’avec les élections de mi-mandat, il est urgent d’attendre. Furieux, Dibiasky et Mindy alertent la presse. Ils passent dans l’émission de Jack et Brie. Dibiasky y pète les plombs « on va tous crever » et Mindy pécho la présentatrice gastronome chaudasse (Cate Blanchett, insupportable comme d’hab’ mais là c’est le rôle qui veut ça). Bon, c’est pas tout ça, mais maintenant il faut sauver la Terre.
C’était bien.
En fait, c’était mieux que ça. J’ai éclaté de rire à plusieurs reprises. Leonardo Di Caprio peut incarner un prof de banlieue anxieux, j’aurais jamais cru. Jennifer Lawrence est très bien en doctorante rebelle à piercings. En fait, ils sont tous très bien. Meryl Streep en fait des tonnes, mais ça passe. Son interprétation n’est pas plus incongrue que Donald Trompe à la Maison Blanche. Mark Rylance est glaçant dans son interprétation personnelle de Steve Jobs (enfin, l’équivalent contemporain).
C’était bien, les deux heures et vingt minutes passent comme une lettre à la poste. L’amateur de science-fiction est servi avec de nombreux clins d’œil. Vous pouvez aller dire bonjour à la comète Dibiasky, vous ne le regretterez probablement pas.
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