Sherlock Holmes a de sérieux problèmes de cocaïne. Il suit et harcèle un professeur de mathématiques du nom de Moriarty dont le seul fait d’arme semble être la rédaction d’un traité sur les astéroïdes. Désemparé, le docteur Watson demande de l’aide à Mycroft Holmes. Ensemble, ils décident de mettre Holmes sur une piste qui le mènera à Vienne. Holmes croit être proche de coincer Moriarty en flagrant délit d’association de malfaiteurs, il va se retrouver aux bons soins du docteur Freud.
Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express de Herbert Ross (on est en droit de préférer le titre original The seven per cent solution) est un chouette film tiré du roman de Nicholas Meyer. Pour tout dire, je trouve le film supérieur au roman (dont on ne se souviendra guère pour ses qualités stylistiques). Nicol Williamson qui restera à jamais dans les mémoires pour avoir incarné le Merlin de John Boorman relève le gant. Robert Duvall incarne un Watson convaincant, et pourtant c’est plutôt du contre-emploi. Alan Arkin est très bien dans le rôle du Dr Freud. Alors évidemment on peut se gausser de cette Vienne où absolument tout le monde parle anglais, on peut trouver le racisme anti-turc du film assez pataud, et en même temps c’est tellement délicieux à voir : le duel sur fond d’antisémitisme, la scène des chevaux qui nous ramène au Hitchock de La Mort aux trousses, l’inénarrable poursuite finale.
Je conseille.
Un de mes préférés. Et j’ai également le roman de Meyer, que j’ai lu un paquet de fois ado et jeune adulte.
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