Downrange, Ryûhei Kitamura (2017)

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Ils sont jeunes, ils sont beaux (enfin pas tous). Trois garçons, trois filles (pas mal de possibilités). Ils font du covoiturage.

Au milieu de nulle part, là où il n’y a évidemment pas de réseau, un pneu éclate, le véhicule sort à moitié de la route.

Alors que deux des garçons changent la roue, une balle tombe sur la chaussé (on peut raisonnablement se poser des questions quant à son absence de déformation, mais c’est sans doute le scénariste grincheux qui parle, pas le spectateur). Juste après, un des garçons s’écroule, touché en pleine tête, sans doute aligné par un tireur embusqué. Puis une des filles s’étale, un œil crevé, mais toujours vivante. Tout le monde se met à gueuler (enfin ceux qui peuvent encore).

Que vont pouvoir faire les quatre survivants face à ce redoutable sniper ?

Depuis Versus, Ryûhei Kitamura s’est spécialisé dans les films certes jouissifs (et encore, c’est de l’orgasme discount), mais plus cons que cons. Downrange ne restera pas dans les annales comme son film de la maturité, loin de là. C’est bête, c’est méchant, c’est grand-guignol ; rien n’est plausible. Ça pisse le sang, ça gerbe, ça pisse tout court. D’une certaine façon, rien ne nous est épargnée. Les acteurs jouent comme des tricycles et les actrices comme des brouettes.

Un film globalement sans intérêt aucun, mais regardable entre potes, avec des bières fraîches et des parts de pizza brûlantes.

L’affiche est bien.

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