Good Omens – saison 2 (on prend les mêmes et on recommence)


Un jour Gabriel se pointe à poil dans le quartier d’Aziraphale en cachant son entrejambe avec une boîte en carton. Notre ange préféré se rend vite compte que son ancien patron (?) archange n’a plus de mémoire et que tout le monde veut lui mettre la main dessus, depuis les cieux immaculés jusqu’aux dédales bureaucratiques de l’Enfer. Histoire de se donner un peu de temps, Azi concocte avec son démoniaque pote Rampa (aka Crowley en VO) un petit miracle de rien du tout qui va faire péter toutes les alarmes du Paradis. La chasse à l’archange est lancée.

Bon… ben… comment dire ça ? … je me suis fait suer durant les six épisodes et j’ai bien eu du mal à en venir à bout. L’histoire centrale (la disparition de Gabriel) n’a aucun intérêt, disons qu’elle sert de béquilles à trois histoires d’amour en parallèle et quelques flash-backs… dont un seul est vraiment réussi. Je ne vais pas spoilier, mais dans la bouilloire des histoires d’amour il y a en a une qui est évidente depuis la première saison. Globalement, j’ai trouvé l’écriture paresseuse. Quant à David Tennant… dire qu’il est en roue libre c’est totalement minimiser l’ampleur de la performance. C’est un peu Insaniac dans Small Soldiers.

Les acteurs s’amusent beaucoup, on aurait aimé s’amuser autant qu’eux.

Enfin, j’ai trouvé que c’était une série écrite pour la communauté LGBT, ça ne me pose pas de problème, c’est juste que là c’est vraiment très voyant… un peu comme Hagrid, rentrant à dos de monstre dans un magasin Swarovski, traversant trois vitrines tête la première et finissant par encastrer la vendeuse en sous-poids dans la trappe à gobelets de la machine à café.

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