
1830. État de New York. Un cadet de West Point est retrouvé pendu. Plus tard, son cœur est arraché et dérobé. L’académie militaire fait appel à un policier retraité, Augustus Landor (Christian Bale), qui vit non loin de là, dans un cottage au bord de l’Hudson. On demande à Augustus de mener l’enquête. Peu après, des animaux sont mutilés dans la région. Tout pointe vers un rituel sataniste. Augustus trouve de l’aide en la personne d’un jeune cadet, un poète du nom d’Egdar Allan Poe.
Ce n’est pas la première fois qu’Edgar Allan Poe mène l’enquête. C’était déjà le cas dans L’Ombre du mal (The Raven) de James McTeigue en 2012, et d’ailleurs ce n’était guère une réussite. The Pale Blue Eye est un film qui ne manque pas de qualités : la photo, l’interprétation de certains acteurs (Harry Melling dans le rôle de Poe). Il y a une ambiance qui tient à peu près la route pendant une heure et puis, las, le film sombre inexorablement dans le ridicule total. Gillian Anderson est complètement à côté de la plaque, l’intrigue à tiroirs se casse la gueule avec perte et fracas.
Ça aurait pu être bien.