The Vast of night, Andrew Patterson (2019)

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Cayuga, Nouveau-Mexique, fin des années cinquante (donc une dizaine d’années environ après les événements de Roswell), une opératrice de téléphone âgée de seize ans, qui a pris le relais de sa mère partie pour son travail de nuit, capte un son étrange, un son venu d’ailleurs. Avec l’aide d’Everett Sloan le DJ local, elle mène une petite enquête qui la conduira aux frontières du réel.

Joli hommage à La Quatrième dimension (The Twilight Zone en VO) The Vast of night est une sacrée surprise : la mise en scène est virtuose (avec de très longs et très bons plans), la reconstitution de la fin des années cinquante est convaincante, les personnages sont attachants. D’ailleurs cette mise en scène m’en a rappelé une autre, celle de Gus Van Sant pour son très bon Elephant. Peut-être regrettera-t-on un scénario extrêmement léger qui tient sur le billet du match local de baseball et ne réserve aucune surprise (on a compris dès le début qu’il s’agissait d’un film sur les ovnis), mais voilà le réalisateur s’attache à autre chose, recréer une époque, présenter des êtres humains confrontés à l’inconnu. L’horreur en moins, on dirait une jolie nouvelle de Stephen King (qui d’ailleurs n’a pas écrit que des nouvelles d’horreur). Ce sont les X-Files vues par le prisme d’American graffiti.

Je conseille.

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