The Big Guy and Rusty the boy robot

bigguy

Au Japon, des scientifiques inconscients font joujou avec la soupe primordiale et crée involontairement un monstre gigantesque qui commence à ravager le pays. Rusty l’enfant robot est envoyé régler le problème, sans succès ; alors le Japon (mort de honte) demande l’aide des USA… C’est alors au tour de Big Guy d’intervenir.

Servie par le dessin génial de Geoff Darrow, Big Guy and Rusty the boy robot est une pochade, une histoire simple pleine d’ironie et d’anti-japanisme primaire (et/ou ironique). Le scénario de Frank Miller et Geoff Darow est d’une imbécillité assumée avec des textes complètement cons, des jeux sur AkiraGodzilla, Astroboy et j’en passe. Et même un gag à base d’Hiroshima/Nagasaki pas du meilleur goût, loin de là.

L’objet concocté par Glénat, bourré de bonus, est vraiment très chouette, mais il ne parvient pas à masquer le manque flagrant d’intérêt (scénaristique) de ce comics (qui toutefois m’a permis de découvrir l’art de Geoff Darrow – un autre psychopathe du détail).