Dans le Monde Diplomatique daté de juillet 2017…
Catherine étant brillante, c’est un article à lire, forcément.
Ecrivain & scénariste
Dans le Monde Diplomatique daté de juillet 2017…
Catherine étant brillante, c’est un article à lire, forcément.
C’est résolument un de mes livres préférés, et je suis content d’avoir fait « passer » cet amour à quelqu’un d’autre, libraire de surcroît.
John Grant, l’instituteur de Tiboonda (un coin paumé de l’Outback australien) se rend à la fin de l’année scolaire à Bundanyabba pour prendre son avion pour Sydney où il espère rejoindre sa petite-amie adepte de surf. A Bundanyabba, au terme d’une soirée de folie, il perd tout son argent au jeu et s’acoquine avec un médecin alcoolique. La descente aux enfers ne fait que commencer.
Adaptation d’un roman de Kenneth Cook Cinq matins de trop, Wake in fright est un film éprouvant, on ne regarde plus sa bière de la même façon après (il est même sans doute difficile de boire une bière, juste après). Quand à la célèbre scène de chasse au kangourou, réalisée en grande partie sans aucun effet spécial, elle est à réserver à un public averti (elle est à peu près aussi insupportable/révoltante que la scène de la tortue dans Cannibal holocaust). Donald Pleasence qui joue le docteur est absolument magistral ; Gary Bond qui incarne John Grant est un mix assez improbable entre Ryan O’Neal et Richard Chamberlain jeune. Son jeu fait pale figure comparé à celui de Pleasence.
Wake in fright met mal à l’aise durablement ; il dit beaucoup de choses sur les hommes laissés entre eux, leur paresse, leur ennui, leur médiocrité intellectuelle, leur vulgarité.
Même si je ne peux que louer la radicalité de l’entreprise, personnellement j’ai trouvé le film un poil trop long et un poil complaisant dans ses scènes de violence envers les animaux. A la cinquième ou sixième scène de beuverie, parfum outback désœuvré, pris de nausée, j’avais fortement envie que le réalisateur passe à autre chose. Chouette ! un massacre de kangourous.
Svend « la sueur » et Bjarne travaillent comme garçons bouchers pour le vétéran de la barbaque, Holger. Un jour, ils décident de se mettre à leur compte et s’endettent à mort (attention, jeu de mots !) pour acheter un magasin dans une petite ville. Les premiers jours, ils n’ont aucun succès, jusqu’à ce qu’un concours de circonstances les amène à changer la provenance de la viande de leur poulet mariné. Le succès est immédiat, mais l’approvisionnement s’annonce difficile.
Bon, c’est un peu Delicatessen version danoise. C’est complètement barré, totalement amoral, immoral, improbable. Mads Mikkelsen est excellent (ce qui ne surprendra personne) dans un registre qui ne lui est pas du tout familier. La mise en scène est top, avec des ellipses de folie, de chouettes idées de cadrages.
» Arrête de me menacer avec ta girafe ou ça va mal finir ! »
Maintenant je veux voir tous les autres films de ce réalisateur.
PS : Il faut voir le film en VOSTFR, la VF est d’une platitude, c’est à pleurer…
(A priori, je ne suis évidemment pas contre, mais un petit email pour me prévenir aurait été sympa.)
Un conflit entre deux tribus maoris conduit au massacre d’un village. Le fils du chef, qui a survécu, fait alors tout pour se venger, Pour rattraper et éliminer ceux qui ont anéanti son peuple, il devra traverser la terre des morts sur laquelle vit un monstre. Et si ce monstre pouvait devenir son allié.
Sur un scénario linéaire et très simple de Glenn Standring, Toa Fraser propose une série B sanglante d’une extrême efficacité, où il exploite avec talent les paysages à couper le souffle de la Nouvelle-Zélande. Malgré quelques défauts (dus à un budget qu’on imagine serré) on est plongé dans ce passé guerrier où tout le monde est cannibale (yeah ! c’était le bon temps, ma petite dame).
Parmi les défauts, on citera l’absence d’enfants et de bébés dans le village massacré au début (dommage, j’aime bien quand on massacre des enfants au cinéma), des acteurs blancs qui incarnent des Maoris et une musique moderne pas très bien choisie (ce n’est toutefois pas aussi affreux que la musique d’Alan Parsons sur Ladyhawke).
Entre Apocalypto et le Conan de John Milius, The dead lands se laisse regarder avec un plaisir coupable. Tu préfères le bras ou la cuisse pour le dîner ? Le bras, ça cuit plus vite. On regrettera juste que The dead lands ne soit pas aussi abouti/radical que ses modèles.
Un vampire (Aidan Turner), un loup-garou (Russell Tovey) et une fantôme (Lenora Crichlow) vivent dans la même maison à Bristol. Ambiance Friends avec des crocs…
Après une première saison plutôt sympathique, même si le jeu des acteurs masculins fait pale figure face à la prestation de Lenora Crichlow, plutôt mimi dans son genre (osez le commentaire sexiste !), j’ai laissé tombé la série à la fin de la seconde saison, lassé par la nullité des scénarios, les trous dans l’emmental, les personnages qui disparaissent (Daisy) et j’en passe (Mitchell qui ignore le nom de famille de la collègue de travail avec qui il couche, putain ! la grosse manipulation scénaristique toute moisie !) J’ai surtout eu l’impression que les créateurs ne savaient plus quoi raconter d’intéressant au sujet de leurs créatures.
Par contre, j’ai été saisi par les nombreuses similitudes avec la trilogie de Glen Duncan du Dernier loup-garou (écrite après). Mais Jake Marlowe a infiniment plus de classe que Mitchell (Aidan Turner).
« The Mercy Seat »
I began to warm and chill
To objects and their fields,
A ragged cup, a twisted mop
The face of Jesus in my soup
Those sinister dinner deals
The meal trolley’s wicked wheels
A hooked bone rising from my food
All things either good or ungood.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof.
An eye for an eye
A tooth for a tooth
And anyway I told the truth
And I’m not afraid to die.
Interpret signs and catalogue
A blackened tooth, a scarlet fog.
The walls are bad. Black. Bottom kind.
They are sick breath at my hind
They are sick breath at my hind
They are sick breath at my hind
They are sick breath gathering at my hind
I hear stories from the chamber
How Christ was born into a manger
And like some ragged stranger
Died upon the cross
And might I say, it seems so fitting in its way
He was a carpenter by trade
Or at least that’s what I’m told
Like my good hand
tattooed E.V.I.L. across it’s brother’s fist
That filthy five! They did nothing to challenge or resist.
In Heaven His throne is made of gold
The ark of his Testament is stowed
A throne from which I’m told
All history does unfold.
Down here it’s made of wood and wire
And my body is on fire
And God is never far away.
Into the mercy seat I climb
My head is shaved, my head is wired
And like a moth that tries
To enter the bright eye
So I go shuffling out of life
Just to hide in death awhile
And anyway I never lied.
My kill-hand is called E.V.I.L.
Wears a wedding band that’s G.O.O.D.
‘Tis a long-suffering shackle
Collaring all that devil blood.
And the mercy seat is a-burning
And I think my head is flowing
And in a way I’m hoping
To be done with all this weighing up of truth.
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And I’ve got nothing left to lose
And I’m not afraid to die.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway, there was no proof
And nor a motive why.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof.
A life for a life
And a tooth for a tooth
And anyway there was no proof
And I’m not afraid to die.
Now the mercy seat is waiting
And I think my head is smoking
And in a way I’m hoping
To be done with all these looks of disbelief.
A eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway I told the truth
And I’m not afraid to die.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway I told the truth
And I’m not afraid to die.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof.
A eye for a eye
And a tooth for a tooth
And anyway I told the truth
But I’m not afraid to lie.
And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I’m yearning
To be done with all this measuring of proof
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway I told the truth
But I’m afraid I told a lie.