
Résumé éditeur (j’ai la flemme) :
Le tyrannique Lord Cromwell est prêt à tout pour conquérir le royaume d’Ehdan, même à recourir à la magie noire. Avec l’appui du sorcier démoniaque Xusia de Delos, il parvient à anéantir ses ennemis et à neutraliser le roi Richard et sa famille. Seul son fils Talon réussit à échapper au massacre. Onze ans plus tard, le jeune homme, devenu un guerrier redoutable, est de retour au royaume où un complot contre Cromwell se prépare…
Mon avis :
Alors là dans le genre navet de fantasy héroïque, je pense qu’il est difficile de faire pire (n’hésitez pas à proposer des titres en commentaires). Acteurs tous mauvais (au minimum), effets spéciaux calamiteux mal cachés sous une brume artificielle, décors pourris, combats risible dignes du plus mauvais péplum philippin, problèmes de cohérence (je te transperce les deux mains avec des clous (c) Rocco Siffredi, et la scène d’après t’es tout réparé et tu te bats avec une épée de dix-sept kilos à trois lames fabriquée dans son garage par papy Wu qui aime bien traîner dans les décharges à ciel ouvert). Ce film est indubitablement extraordinaire, c’est une sorte de sous-sous-Conan le Barbare tourné en décors playmobil par un des pires réalisateurs de la planète : Albert Pyun.
A noter qu’il existe une suite, si si, qui reprend soit une partie du casting, soit une partie des personnages : Tales of an ancient empire. Eu égard à mes antécédents cardiaques, mon médecin traitant m’en a interdit le visionnage.
Pour une raison que je ne comprends pas bien, Carlotta films a sorti une édition steelbook de cette chose, à 25,00 euros quand même… alors que certains chefs d’œuvre du cinéma restent absolument introuvables en blu-ray. Pour être tout à fait sincère, j’ai voulu revoir le film avant d’investir. Verdict sans appel : je vais garder mon DVD de provenance douteuse, ça ira très bien.
Par ailleurs, je ne suis pas tout à fait sûr qu’on puisse faire une lecture féministe du film, même en ayant les idées larges.
« Alors là dans le genre navet de fantasy héroïque, je pense qu’il est difficile de faire pire (n’hésitez pas à proposer des titres en commentaires) » : facile, « Les Barbarians » de Ruggero Deodato.
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