
Une faiseuse de miracles, Miu (Angela Bundalovic), est engagée par Rosella, une femme liée à l’industrie de la prostitution à Copenhague, pour lui permettre d’avoir un enfant. Rien ne se passe comme prévu. Rosella a ses règles, Miu s’enfuit. En pénétrant toujours plus profond dans le monde du crime organisé danois, elle en vient à se dresser contre une famille de vampires qui élève des cochons.
Il y a moyen, sans trop se forcer, de résumer Copenhagen Cowboy de façon complètement, voire totalement ridicule (cf. mon résumé ci-dessus). Mais bon, force est de constater que j’ai adoré l’ensemble et que j’espère qu’il y aura une saison deux tant cette première saison laisse de questions en suspend. L’ambiance est glauque à mourir, la mise en scène est renversante, tout comme l’esthétique. Il y a presque un morceau de bravoure par épisode. Refn est malin, en plus d’être techniquement virtuose. Tout son travail sur cette série tourne autour de la figure de la sorcière et des collisions culturelles : orient, Balkans, occident. Miu se situe au juste milieu entre l’occident « décadent » et l’orient « spirituel ». On s’amusera à relever tous les clins d’œil à Bruce Lee, David Lynch et tant d’autres.
J’ai adoré (déjà dit).