Gunpowder Milkshake, Navot Papushado (2021)


Sam est tueuse à gages, elle travaille pour la Firme comme sa mère avant elle. Un jour, une mission part en sucette et la mission suivante, conçue pour réparer le dérapage de la précédente, foire encore plus fort, plus mal. Alors, Sam n’a pas d’autre choix : pour sauver sa peau et celle d’une gamine de huit ans qu’elle a transformée en orpheline, il lui faut retourner à la Bibliothèque.

(Parmi les nombreuses perversions sexuelles dont je souffre (ou jouis, c’est selon) je ne peux pas résister à un film avec Angela Bassett.)

Gunpowder Milshake c’est un film d’action sanglant pour de rire, un truc pop qui défrise et décoiffe. On retrouve parfois l’ambiance du premier John Wick avec cette Bibliothèque qui joue un peu le même rôle scénaristique que l’hôtel Continental dans la bien décevante (au final) tétralogie John Wick. Plus réussi que le récent Bullet train, moins laborieux à mon avis, (mais totalement dans la même veine), Gunpowder Milkshake présente son lot d’héroïnes hypercools et sa horde de méchants ridicules et/ou pathétiques. Les scènes d’action envoient du bois (beaucoup de sapin, au final) et le scénario un brin délirant évoque une boisson pétillante très sucrée mélangée avec un red bull réduit au barbecue. Quant aux Bibliothécaires (Angela Bassett, Michelle Yeoh et Carla Gugino), c’est un peu la revanche triomphante des cinquantenaires/soixantenaires sur Hollywood. On peut aussi apprécier le sous-texte.

Moi j’adore.

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