Mois : octobre 2019
Upgrade, Leigh Whannell (2018)
Futur proche.
Grey Trace répare des vieilles voitures. Un jour, il propose à sa femme de ramener une de ses voitures à son propriétaire. La surprise est totale pour Asha : elle se retrouve en face d’Eron Keen, inventeur génial qui travaille comme elle dans le domaine des implants intelligents/connectés. Sur le chemin du retour, la voiture connectée d’Asha est déroutée dans un quartier mal famée où le couple a un terrible accident. La jeune femme est assassinée devant les yeux de son mari. Lui est laissé tétraplégique par une blessure à la nuque.
Quelques jours après l’agression, Eron Keen propose à Grey une opération qui n’a jamais été tentée, une opération totalement illégale, mais qui pourrait lui rendre ses bras et ses jambes. Bien décidé à retrouver les assassins de sa femme, Grey accepte. Eron lui greffe alors une puce intelligente dans la nuque.
L’heure de la vengeance a sonné.
Upgrade est une série B australienne, dans tout ce qu’une série B peut avoir de plus noble : sincérité, maladresses scénaristiques, fautes de goûts, refus des standards scénaristiques hollywoodiens, envie de donner du plaisir brut aux spectateurs. J’ai beaucoup aimé ce petit film, même si, me semble-t-il, il était totalement inutile de faire du méchant un clone d’Adolf Hitler, même si l’inévitable twist n’en est pas un, tant on a compris dès le début de quoi il était question et où le film allait nous mener. Il y a une vraie belle faille scénaristique qui s’ouvre sur la fin. Elle était facile à combler ; le scénariste et réalisateur Leigh Whannell n’a pas jugé nécessaire de le faire. Son ambition semble ailleurs : produire une science-fiction éloignée des standards hollywoodiens, très nostalgique trouvé-je de la science-fiction fauchée des années soixante-dix. Upgrade est très chouette. Malgré tous ses défauts, vous pouvez lui donner une chance.