Wolfcop, Lowell Dean (2014)

wolfcop

Lou Garou est flic dans une petite ville canadienne. Alcoolo, notoirement incompétent, il est la honte de la police locale (qui se réduit à un chef, lui et l’employée du mois depuis XX mois : Tina). Sur fond d’éclipse, d’annulation du drink&shoot annuel (un rassemblement de chasseurs), d’élections locales, de braquage de magasin d’alcool et de fabrication industrielle de drogue, Lou va se rendre cruellement compte qu’il ne porte pas ce nom français idiot – Garou – par hasard.

Soyons clair d’entrée de jeu, sans préliminaires ni lubrifiant bio : Wolfcop est absolument consternant. Les acteurs sont à chier, les effets spéciaux sont monstrueux (pas forcément dans le meilleur sens de l’adjectif), les effets gore sont affligeants, le scénario est « aléatoire » (je ne sais pas très bien ce que ça peut bien vouloir dire, mais je me comprends et c’est l’essentiel). Beaucoup de zizi, de pipi et pas mal de (jolis) nichons, ce qui place tout de suite le film au niveau de Ash vs Evil Dead (en pire) ; en fait, à la réflexion, non, pas au même niveau, faut pas déconner : Ash vs Evil Dead touche la cuvette (une fois sur trois), Wolfcop se contente du tapis en peluche rose placé devant. Il y a plein d’idées, certes, mais elles sont à 92,7% pathétiques et c’est vrai que voir un homme se transformer en loup-garou à partir de son pénis est une idée extrêmement con et d’une subtilité qui ferait passer Donald Trump pour le maître de Machiavel.

Tout ça pourrait être amusant, voire à se pisser dessus (miction impossible ?), comme une bonne série Z de derrière les poubelles, mais non, le scénario est trop pompé sur Hot Fuzz et les meilleurs passages se comptent sur les doigts de la main qui reste à un manchot. Toutefois, reconnaissons que la scène absolument foireuse du « labo de meth » est par instants réjouissante, tout comme la montée en puissance de Tina.

Evidemment, je me ruerai sur la suite dès qu’elle sera disponible (je me demande si ce n’est pas la première fois de ma vie que je conjugue le verbe se ruer au futur simple).

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