Peau d’homme, Hubert & Zanzim (Glénat)

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(3615 my life : Je profite des vacances d’été pour lire enfin quelques unes des bédés que j’ai accumulées ces derniers mois, cadeaux ou achats. Celle-là, bien qu’elle soit publiée par mon éditeur, Glénat, je l’ai payée avec mes sous.)

L’histoire ? Tout le monde la connaît, non ?

Dans l’Italie de la Renaissance (ou un fantasme de l’Italie de la Renaissance, peu importe), la jeune Bianca doit se marier avec Giovanni. Dans sa famille, on possède un secret bien gardé, une peau d’homme. Bianca s’en sert pour devenir le jeune Lorenzo, et s’en va découvrir le monde des hommes. Ce qu’elle découvre la choque : tout ce mépris pour les femmes, toutes ces infidélités qui ne sont tolérées que dans un seul sens.

Alors que le frère de Bianca, fou de Dieu consumé par son désir pour les corps féminin, n’a de cesse de gagner en puissance au conseil de la cité, la jeune femme entame une relation homosexuelle avec Giovanni sous la peau de Lorenzo et s’aperçoit bien vite que son futur mari n’aime que les hommes, et surtout qu’il n’aime que Lorenzo. Catastrophe !

Voilà un mariage qui s’annonce mal.

Sans grand suspense, j’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée, ce conte qui parle de notre époque en faisant semblant de parler de la Renaissance. Il y est beaucoup question de sexe, sexualité, genre, pratiques sexuelles et j’ai été assez surpris d’y voir des sexes en érection, des scènes d’amour homosexuelles et même une scène de massage prostatique. A toute cette joie, ces plaisirs de la chair décomplexés, le scénariste oppose l’ignominie de la nuit de noce avec le drap taché de sang exposé au balcon. Il oppose une sexualité imposée, cadrée, notamment par les us et l’Église à une sexualité nettement moins hypocrite et beaucoup plus épanouissante.

Quelques anachronismes mineurs n’émoussent en rien la portée universelle du conte. Et ma foi Peau d’homme me semble presque d’utilité publique, à partir de 13 ans. Toute une partie de l’ouvrage m’a semblé rendre hommage au Moine de Matthew Gregory Lewis, mais j’ai sûrement surinterprété.

Disponible dans toutes les bonnes librairies…

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C’est aujourd’hui que sort mon album de bande-dessinée Macbeth, roi d’Ecosse – tome 1 : Le Livre des sorcières, avec Guillaume Sorel aux pinceaux.

Quelques chanceuses et chanceux l’ont reçu en avant-première :

Le challenge est réussi pour Quoi de neuf sur ma pile ?

Une adaptation qui fonctionne à merveille pour Lorhkan.

Un dessin sublime et crépusculaire pour Just a word.

Thomas Day et Guillaume Sorel ont produit un monstre, pour l’Epaule d’Orion.

Une réussite dont on attend impatiemment la suite Au Pays des cave trolls.

La seconde (et dernière partie) est prévue pour le printemps prochain.

 

 

 

Intégrale N&B de La Voie du sabre en BD

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Il y a quelques années, les éditions Gallimard ont cédé aux éditions Glénat les droits d’adaptation BD de mon roman La Voie du sabre. Deux albums ont paru, avec Federico Ferniani aux dessins et Mathieu Mariolle au scénario. Plus un certain nombre de guest stars pour les contes insérés dans la narration.

Le dernier tome est prévu pour cet automne.

Personnellement, je ne fais rien sur cette trilogie. Mathieu et notre éditeur commun, Benoit Cousin, ont ma confiance depuis les prémices du projet.

En passant sur le forum BD Gest, j’ai appris qu’une intégrale N&B allait voir le jour.

L’aventure approche de sa conclusion et visiblement de fort belle manière.