Come play, Jacob Chase (2020)


Oliver est un jeune garçon autiste qui communique avec ses proches grâce à une application sur son téléphone portable. A l’école, il bénéficie d’un aide permanente. Oliver est très seul, rejeté par les autres, sujet de brimades et de moqueries. Sa mère a dû mal à faire face, son père est un simple employé de parking. Le couple part en sucette.

Un jour, une sorte de livre pour enfant, d’histoire multimédia, apparaît sur le téléphone portable d’Oliver, il s’agit de l’histoire de Larry, le monstre qui devient votre ami à condition que vous n’en ayez aucun. Larry est effrayant. Larry est dangereux. Mais pour Oliver qui n’a pas d’ami, Larry est potentiellement séduisant.

Come Play de Jacob Chase est le remake du court-métrage Larry du même réalisateur. C’est un film d’horreur qui laisse un sentiment mitigé : si toute la mythologie qui tourne autour de Larry est flippante à souhait et met vraiment mal à l’aise, le reste est plutôt en deçà. Certaines péripéties fleurent bon la manipulation scénaristique. L’interprétation n’est pas toujours au top. La morale sur les téléphones et autres tablettes qui nous déshumanisent manque de finesse.

Au final, on a un petit film d’horreur (sérieux) dans la lignée du Mister Babdook de Jennifer Kent ; on retient le jeune garçon autiste, mais aussi le nom du réalisateur, Jacob Chase, à suivre, sans doute.