
Dans un futur rigolo, les intelligences artificielles se rebellent et, dirigées par Harlan, elles mènent la guerre contre l’Humanité. Harlan (qui a une tête de méchant asiatique et donc symbolise à lui tout seul les menaces chinoise, nord-coréenne et le danger forcément fourbe que représentent les IA), prenant une branlée, s’échappe pour la galaxie d’Andromède, rien que ça. Bon il faut reconnaître que les nazis occupent déjà la face cachée de la Lune, dur de trouver une bonne cachette à proximité de la Terre.
Atlas Shepherd (Jennifer Lopez, 54 ans) connaît bien Harlan, ils ont été élevés par la même mère, sauf que celle-ci avait un plus grand intérêt pour son fils artificiel que pour sa fille naturelle. Quand la localisation d’Harlan est enfin découverte par Atlas, grâce à un interrogatoire « magique » dont les subtilités stratégiques m’ont échappé, l’Humanité lance une mission d’intervention dans la galaxie d’Andromède qui va vite tourner au fiasco (je ne spoile pas, ou disons très peu, c’est 30e minute d’un film de deux heures). Prisonnière d’un méca avec lequel elle refuse de se synchroniser de peur de livrer à une machine tous ses petits et hideux secrets, Atlas va quand même essayer toute seule comme une grande de terminer la mission.
Je me suis régalé. Non franchement, cet enfant mongoloïde et illégitime de Pacific Rim et Terminator est délectable de la première à la dernière minute. Les emprunts à Aliens, entre autres, sont autant d’easter eggs qu’un fan de SF dévore à toutes dents dehors, au bord de la syncope orgasmique. Le méchant s’appelle Harlan comme le méchant Harlan Ellison qui avait attaqué James Cameron qui lui aurait pompé l’idée de son scénario Soldier pour en faire Terminator. L’affaire a été réglée au final à l’amiable et est protégée par un NDA. Et maintenant Harlan Ellison figure au générique de Terminator.
Enfin bon, revenons à Atlas : si vous avez deux heures à perdre… pourquoi pas.
PS (comme Propos Sexiste… et donc nécessaire ) : Le principal atout de Jennifer Lopez en tant actrice m’a toujours semblé être son cul. Là il faut dire que le popotin en question est assez mal mis en avant par le réalisateur. Il faudra donc se replonger dans des œuvres plus anciennes comme Anaconda, The Cell ou U-turn pour apprécier à sa juste valeur érotique le légendaire séant.
