The Life of Chuck, Mike Flanagan (2024)


Alors que le monde s’effondre, d’étranges publicités apparaissent sur les panneaux, à la radio. « Charles Krantz, 39 grandes années, merci Chuck. » Mais qui est ce Charles Krantz, alors que l’internet ne fonctionne plus, la Californie a sombré dans la mer, les gens se déplacent en masse au Nevada ? « On dirait un comptable », dit quelqu’un.

Quelques mois plus tôt, une jeune noire installe sa batterie au coin d’une rue et commence à jouer pour un public fantôme, quand un comptable s’arrête et commence à danser.

 » Je suis vaste, je contiens des multitudes. » Walt Whitman

Ca faisait très longtemps qu’un film ne m’avait laissé aussi dubitatif. Je crois que je l’ai compris et qu’en même temps c’était tellement banal sur le fonds que je n’ai profité en fait que de la forme, notamment les deux belles scènes de danse (au coin de la rue, et le bal de fin d’année), qui sont vraiment d’anthologie.

Tom Hiddleston est parfait. Le reste du casting est très chouette.

Un beau film, étrange, original, que j’ai trouvé au final diamètralement opposé à ses intentions de départ : c’est à dire vain et creux.

The Life of Chuck, Mike Flanagan