La fierté d’un père


Tout mon travail d’écrivain depuis quelques mois tourne autour de la notion de tempêtes (vous en trouverez un aperçu ici). Dans les mois, les années qui viennent, nous allons affronter de nombreuses tempêtes (et nous rendre compte que l’état de crise est devenu permanent). Elles sont déjà là, elles germent en grappes et nous attendent derrière l’horizon, bien décidées à affaiblir notre foi en la technologie. Entre autres choses. Vous pouvez remplacer technologie par humanité.

Il est normal (réconfortant ?) de penser que nos enfants nous survivront et qu’ils connaîtront plus du futur que nous-même… vingt, trente ans de plus, qui sait. Mais ça veut aussi dire qu’ils connaîtront probablement plus de tempêtes que nous.

Mon fils aîné (qui aura 19 ans cette année) vient d’être admis à l’école 42 du Havre. Il est passé de l’autre côté de cette examen-trou noir qu’est « La Piscine ». Je suis si fier, si content pour lui. Et en même temps, je ne peux m’empêcher de penser aux tempêtes qu’il lui reste à affronter…